L’étude des matériaux est l’un des thèmes d’étude du programme de Spécialité de Terminale S en physique-chimie. Parmi ceux-ci on s’intéresse particulièrement à ceux qui assurent la conductivité électrique. Mais comme la matière n’a pas toujours les comportements souhaités, il revient à l’homme de contraindre ses propriétés. Il en est ainsi du silicium, à chemin d’être conducteur et d’être isolant. On dit d’ailleurs semi-conducteurs. C’est aujourd’hui le matériau de base des puces électroniques qui équipent tous nos objets numériques.
Dans les laboratoires de l’IETR (institut d’électronique et de télécommunication de Rennes) situé sur le campus de Beaulieu de l’université de Rennes I, les chercheurs caractérisent et inventent les nouveaux circuits à même de rendre les puces plus rapides en calcul et plus performantes. La « salle blanche » est l’un des lieux où s’élaborent cette cuisine nanométrique, puisque la matière y est domestiquée à l’échelle de l’atome.
Les dix élèves de la spécialité physique-chimie de Terminale S, ont suivi tout un après-midi, le vendredi 27 avril, le travail d’Olivier de Sagazan, ingénieur de recherche, physicien, au chevet de ces plaques de silicium sur lesquelles devaient apparaître, les microcircuits visibles, in fine, au microscope électronique.
Un grand moment de sciences au cœur de la matière, grâce à l’accueil des chercheurs de cet institut dans le cadre de sa politique d’ouverture et de l’éveil de vocations scientifiques développées au sein sa filière du CCMO (Centre Commun de Microélectronique de l’Ouest). Ce centre a établi un programme de formation en direction des enseignants des lycées de Bretagne et de leurs élèves en relation avec le rectorat de Rennes (projet d'excellence FINMINA-IDEFI) sur le thème : nanosciences à l’école - nano-école.
