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Temps fort à Timadeuc pour les terminales

Proposer, en terminale, trois jours de retraite à l’abbaye de Timadeuc : un projet audacieux.
Pari audacieux de continuer à perdurer cette longue tradition, tradition qui trouve écho chez les jeunes générations ce qui montre toute la pertinence et l’audace de ce projet.
Aujourd’hui encore, les Cordeliers proposent à ses élèves de vivre un temps de retraite dans une abbaye. Trois jours avant les vacances de Toussaint, les élèves volontaires de terminale prennent la route vers l’abbaye de Timadeuc située dans le Morbihan.
Pendant ces trois jours, les élèves de terminale vivront un temps de réflexion ponctué de temps d’échange, de temps de silence pour « maturer ? » cette réflexion, des temps de méditation ou de prière selon le chemin de foi de chacun. Un intervenant, extérieur à l’établissement, les accompagne afin de nourrir leur intelligence par un propos philosophique, anthropologique, spirituel.
Que ce soit pour réfléchir au sens de sa vie ou par conviction religieuse, chaque jeune de terminale est invité à y participer avec la complicité des professeurs qui s’engagent à favoriser la participation des élèves en prenant en compte cette retraite dans la progression de leurs cours.
En terminale, année charnière dans une vie d’élève à la fois sur le plan humain et sur le plan de l’orientation, aller en retraite à l’abbaye de Timadeuc, c’est se mettre en retrait afin d’avoir du temps pour réfléchir sur soi, sur le sens de sa vie. Se mettre en retrait, c’est avoir du temps pour répondre à des questions essentielles de son existence : quelle personne souhaite-je devenir en humanité ? Dans mes relations aux autres ? Réfléchir à son orientation n’est pas seulement réfléchir à son avenir professionnel, à ses études c’est aussi réfléchir à la réussite de sa vie.
Faire retraite à l’abbaye de Timadeuc, c’est se mettre (avec une modestie) au diapason de la vie fraternelle, de la vie monastique : des temps ensemble, des temps seul, un face à face avec soi-même porté par le présence des autres et de cette vie en abbaye.
Dans un monde qui semble aller de plus en plus vite, vivre trois jours au rythme d’une abbaye permet de se centrer, de se décentrer, de se sur-centrer (à la manière évoquée par P Teilhard de Chardin dans « Réflexion sur le bonheur »), de se déconnecter. Si cette proposition perdure avec les années, c’est que les jeunes ne s’y trompent pas, ils y trouvent un ressourcement qui leur permet d’avancer sur le chemin de leur vie.